Capcom Naomi MARVEL VS. 2 Bedienungsanleitung Seite 7

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Street Fighter II The World Warrior :
Véritable initiateur aux versus fighting, cette première version de SFII a dés le départ intégré la plupart des éléments novateurs qui
font sa force. D'entrée de jeu, 8 combattants (jouables) de divers origines et dotés de coups spéciaux différents sont réunis pour
s'affronter dans un ultime tournoi dans lequel les plus coriaces rencontreront au final les 4 boss du championnat. Dans le « mode
Arcade » des bonus stages sont répartis tous les 3 combats (une voiture à détruire le plus rapidement possible, des tonneaux à
exploser ainsi qu'une pile de barils à éclater). Mais le véritable point fort de ce jeu fût sans conteste la possibilité d’affronter de vrais
joueurs en cours de partie avec le fameux “Here Come A New Challenger”. Cette option salvatrice représente l’intérêt principal du
titre car cela poussait le joueur à s’améliorer face à d’autres êtres humains plus balèses que lui. Cependant de nombreux bugs
rendaient le jeu peu équilibré suivant les combattants sélectionnés. Le Stun (le fait d'étourdir l'adversaire) à répétition devenait en
effet vite agaçant ! Signalons tout de même que sa conversion très remarquée sur la console 16 bits de Nintendo (Super Famicom)
le propulsa vite au rang de hit planétaire.
Street Fighter II' Champion Edition :
Environ un an plus tard, une révision mineure du gameplay fait son apparition. Les combattants ont été peaufinés. Honda et Zangief
peuvent maintenant avancer en effectuant certains de leurs coups spéciaux, tandis que Ken et Ryu commencent à se différencier
dans la command list. Enfin on ne peut plus assommer un adversaire indéfiniment (comme dans The World Warrior). Les
graphismes ce sont légèrement améliorés niveau backgrounds mais aussi pour les avatars des personnages et les scènes de fin.
L'ajout d'une deuxième couleur de costume permet désormais de choisir le même combattant que l'adversaire (match miroir). Mais
la plus importante innovation de cette version est sans doute la possibilité de pouvoir enfin jouer avec les 4 boss du jeu (M. Bison -
Balrog - Sagat et Vega).
Street Fighter II‘ Turbo - Hyper Fighting :
Suite à la profusion en 1992 de versions hackées de SFII Dash envahissant le marché illégalement et offrant un tas d’alternatives
plus ou moins judicieuses (comme de déclencher les coups spéciaux en l'air ou bien de modifier la vitesse du jeu), Capcom réagira
rapidement en proposant sa propre version accélérée de SFII'. Tout en s'inspirant des meilleures idées de la version Rainbow,
l’éditeur Japonais ajouta donc de façon officielle, le Hurricane Kick en l'air de Ryu et Ken, la boule de feu “Kikouken” pour Chun-Li
mais aussi le Vertical Rolling Attack à Blanka, le Super Sumo Smash à E.Honda, le Yoga Teleport pour Dhalsim et le plus terrifiant
de tous... le Quick Double Lariat à Zangief. Le niveau de force des boss sera quant à lui revu à la baisse pour l’occasion rendant le
jeu plus équilibré une fois de plus.
Super Street Fighter II - The New Challengers + Tournament Battle :
Alors attention ! Dans cette version, on ne peut plus parler de simple update, avec le passage du CPS1 au CPS2 , c'est
quasiment une refonte complète du jeu. Un système d’arcade plus puissant permettant ainsi d'améliorer considérablement les
graphismes en général mais aussi la partie sonore (Capcom Q Sound). Comme si cela ne suffisait pas Capcom nous offre 4
nouveaux challengers (Cammy, Fei-Long, Dee Jay et T.Hawk). L'introduction du jeu est totalement nouvelle et très classe, pas
moins de 8 tenues (ajoutées pour la version Tournament Battle) sont désormais disponibles pour chacun des 16 combattants. Les
matchs ce sont encore considérablement affinés et équilibrés et quelques détails ont été rajoutés sur les coups spéciaux de
certains persos (ex : le Dragon Punch de Ken est désormais enflammé). Sans oublier que maintenant des commentaires s'affichent
pendant les combats (First Attack, Nbr de Hit Combo, Reversal Attack).
Super Street Fighter II Turbo (X au Japon) - Grand Master Challenge :
A peine 5 mois après la disponibilité de SSFII dans les salles d’arcade, Capcom nous surprend de nouveau en fignolant encore son
jeu à succès en lui ajoutant une jauge furie (géniale) pour les Super Combos ainsi qu'un nouveau boss démoniaque (apparaissant
désormais dans l'intro) du nom de Gouki/Akuma (caché mais jouable grâce à un code secret). De nouveaux coups viennent enrichir
la panoplie pourtant déjà attrayante de nos fameux combattants avec notamment quelques casse-gardes et enfin la faculté de se
rétablir dans les airs (bien pratique). Cette version restera comme la référence du jeu de combat 2D bien des années encore et
c'est d'ailleurs sur les bases de cet épisode que fût crée Hyper Street Fighter II à l'occasion des 15 ans de la licence Street
Fighter. Quant à HD Remixil n’existe pas sur borne d’arcade et est juste une adaptation consoles sortie pour les 20 ans en
2008, juste avant SFIV qui lui avait comme nom de code : Super Street Fighter II Turbo 2 !
A propos du jeu Hyper Street Fighter II
Hyper Street Fighter II n’est ni plus ni moins qu’un SSFII X compilant de surcroît tous les personnages jouables des précédentes
versions de Street Fighter II.
Par exemple vous avez le choix de sélectionner un des huit personnages de base (Ryu, Ken, E.Honda, Chun-Li, Blanka, Guile,
Zangief ou Dhalsim) sous sa forme Normal, Prime, Turbo, Super ou Super X (avec sa jauge de Super Combo), un boss à partir
de la version Prime et enfin un des quatre derniers venus (Cammy, Fei-Long, Dee Jay et T. Hawk) du Super au Super X et cela
sans aucune autre limite. Si bien qu’un combattant peut affronter son homologue avec un gameplay plus ou moins ancien (avec
pour chacun ses avantages et ses inconvénients). C’est un concept plutôt sympathique même si au final on préférera souvent
utiliser la version la plus aboutie d’un personnage avec ses furies dévastatrices.
En plus des différents modes de jeu (Arcade, Versus et Training) cette version dispose d’un mode Galerie permettant de visualiser
les différents génériques de la série ; ceux de début (Opening) mais aussi les crédits (Staff Roll). De plus, il vous est possible
d’écouter l’ensemble des sons en mode CPS1, CPS2 (Q Sound) et Arrangés. Le film d’animation Street Fighter The Movie (VO
uniquement) est également présent dans cette galerie sous forme de cadeau bonus (en version censurée hélas).
A noter qu’une édition Collector PS2 sous forme de Pack a été éditée uniquement au Japon et que celle-ci comprend en plus du
jeu, un mook sur l’histoire des Street Fighter intitulé All About Street Fighter”, un DVD Superplay plus un tapis souris ainsi qu’un
strap des bracelets de Chun-Li.
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Les PLUS de HSFII
+ L’ultime compilation de Street Fighter II.
+ Une durée de vie illimitée en « mode Versus ».
+ Bruitages/avatars différents suivant la version du perso.
+ Présence de “Ready to fight Vocal” dans le Sound Test.
+ Jouable sur le Live dans sa version XBOX.
Les MOINS de HSFII
- Les bonus stages absents du « mode Arcade ».
- Impossibilité de choisir son stage en « mode Versus ».
- Absence totale de sauvegarde dans la version PS2.
- Nulle trace de Street Fighter 1er du nom.
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- Code pour jouer avec Akuma -
dans Hyper Street Fighter II
Mettez en surbrillance les personnages suivants pendant environ 2 secondes : Ryu > T.Hawk > Guile > Cammy > Ryu.
Appuyez ensuite sur Start et les trois boutons poings en même temps.
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Le VS le plus marquant de la génération 2D...
Il serait très réducteur de considérer Street Fighter II uniquement comme un ancien titre 2D qui a bien vieilli ! Précurseur d’un
genre (le versus fighting) qui a certes beaucoup évolué graphiquement parlant grâce entre autre au passage à la 3D, Street
Fighter II est pourtant toujours considéré comme un jeu fortement attrayant, qualifié même d’ultime référence de la baston 2D par
les puristes du genre. Un classique de l’Arcade des années 90 totalement indémodable ! Une des principales raisons étant que son
gameplay totalement pensé pour la 2D se prêtait finalement peu à une évolution vers la 3D, non pas qu’il manque de profondeur,
bien au contraire. D’ailleurs, aucun jeu de combat 3D n’a encore aujourd’hui atteint une telle richesse de gameplay. Prenons par
exemple, l’équilibre parfait entre des joueurs agressifs et défensifs qui est incroyable de précision et de justesse ; de quoi encore
surprendre de nombreux jeunes gamers s’essayant à ce titre culte de chez Capcom.
Street Fighter II : Un roster inspiré
Ce n'est un secret pour personne, Capcom s’est ouvertement inspiré de certaines figures emblématiques et autres symboles liés à
l'histoire des sports de combat, voire aussi énormément aux films d’action pour créer les combattants de sa licence phare.
La Fureur du Dragon Punch.
Dés le début, beaucoup de joueurs ont estimé tort ou à raison) que Ryu et Ken étaient respectivement les répliques de Bruce
Lee et de Chuck Norris (l'asiatique contre le blondinet). La comparaison était facile mais s'avère peu crédible en y réfléchissant
bien. Le fait que Capcom ait volontairement suscité ce genre de contraste entre deux combattants (physiquement parlant) n'est rien
de plus qu'une recette qui a fait ses preuves dans les films d'action. Cependant, dans Street Fighter Zero/Alpha il est certain qu'un
stage (celui de Birdie/Rose) prend clairement place dans le Colisée de Rome en hommage à une scène de La fureur du Dragon
réunissant les deux acteurs cités plus haut.
Le Petit Dragon.
C'est finalement en 1994 que Capcom élabora un nouveau challenger analogue
à Bruce Lee en la personne de Fei-Long. La ressemblance est frappante (normal
pour un jeu de baston me direz-vous) et les similitudes sont nombreuses. Fei-
Long est une star montante du kung-fu tournant avec les plus grands
d'Hollywood (voir son ending en présence d’un réalisateur réputé), il combat
torse nu, pousse des cris stridents lors de ses attaques et est originaire de Hong
Kong comme Bruce Lee (bien que ce dernier soit né à San-Francisco).
Un Caméo dans le ending de Fei-Long.
Quand on termine le « mode Arcade » de Super Street Fighter II X avec Fei-
Long, on constate que l’artwork de fin présente une particularité intéressante
que les cinéphiles devraient apprécier ! Le réalisateur Steven Spielberg y fait
une apparition remarquée. Difficile de ne pas le reconnaître en effet... la
casquette, les lunettes, la forme de la barbe, les vêtements, tous les éléments
sont présents pour faire le rapprochement avec le célèbre cinéaste américain.
Born to the USA...
Dee Jay a la particularité d’avoir été élaboré par le designer James Goddard de
Capcom USA alors que tous les autres combattants sont 100% made in Japan.
Celui-ci s’inspire du sportif Billy Blanks, un champion de Taekwondo des années
80, inventeur du Tae Bo (Total Awareness Excellence Body Obedience). C’est
un mélange de boxe et de Taekwondo accompagné de musique rythmée. Force,
souplesse et rapidité sont les atouts de ce sport très intense.
Deux Mike pour le prix d'un...
Mike de SF1 est déjà un boxeur similaire à Mike Tyson mais Capcom ira
beaucoup plus loin dans SF2 en le peaufinant sous le nom de M.Bison (au Japon
seulement) et en le renommant Balrog (pour le reste du monde). En effet par
crainte d'être attaqué lors de la sortie du jeu aux USA, les noms de trois
protagonistes ont été intervertis afin de noyer le poisson en quelque sorte. Si
bien que M.Bison (le principal fautif) devient Balrog, Balrog prend le nom de
Vega, et Vega celui de M.Bison. Des 4 boss initiaux, seul Sagat garde son
patronyme, étant donné qu'il était déjà connu sous cette appellation dans le
premier Street Fighter.
Le saviez-vous ?
Avec la permutation des noms des boss entre les versions japonaises et occidentales, le M. de M.Bison ne signifie plusMike
mais Misteren Europe comme aux USA. Néanmoins afin d’éviter toutes sortes de confusions, le boss de fin (Vega au Japon/
M.Bison aux USA) fut surnommé Dictateur chez nous. Quant à l’espagnol (Balrog Jap/Vega US) il se fait communément appeler
Claw par les fans (La Griffe en français).
Les origines de l'homme élastique...
Dans le long-métrage taïwanais Master of the Flying Guillotine, on retrouve un
maître de yoga indien qui se bat en allongeant ses membres d’une façon assez
semblable à Dhalsim. Sachant que ce film de kung-fu date de 1976, on peut
donc en déduire que Capcom a sciemment repris les caractéristiques de ce
personnage atypique pour concevoir Naradatta (nom du prototype de Dhalsim)
15 ans plus tard.
Ryu... la fusion de deux légendes du karaté !
Première inspiration possible : On commence avec un célèbre karatéka Coréen ayant vécu au XXème siècle, à la musculature
impressionnante et qui présentait de nombreux points communs avec Ryu hormis sa nationalité d'origine. Il s'agit de Masutatsu
Oyama ! Il a remporté le premier "All Japan Tournament" réunissant tous les styles de karaté-do au cours de l'année 1947. Après
avoir obtenu son 4ème Dan à l'âge de 20 ans, il part méditer 3 années dans les montagnes afin de s'entraîner rigoureusement à
son art selon la tradition coréenne pure et dure. Essentiellement basé sur le travail des coups de pieds auxquels il ajoute les
balayages et les attaques aux jambes, il pratique également les techniques de poings et le travail respiratoire inspiré par le Gojû
Ryu. Lors de son retour à la civilisation en 1950, il testera sa force sur un taureau afin de montrer sa puissance. Capable de briser
les cornes de l'animal avec le tranchant de la main, il entamera une tournée triomphale à travers la planète afin d'affronter toutes
sortes d'adversaires (boxeurs, karatékas, lutteurs et autres spécimens) qu'il dominera largement grâce à sa maîtrise incontestable
d'un nouveau style d'art martial qu'il inventa, le Kyokushinka (une sorte de karaté basé sur une forme physique exceptionnelle ainsi
qu'une résistance et un mental à toute épreuve).
Deuxième inspiration possible : Yoshiji Soeno, le fondateur du Shidokan. Descendant direct d'une famille de samuraï, il a
commencé à s'exercer aux arts martiaux au Japon avec le judo, Wado Kaï, Kendo, la boxe et a ensuite fait ses armes au karaté
Kyokushinkaï sous la tutelle de Masutatsu Oyama (décidément). Comme son maître il n'hésita pas à affronter des champions de
toutes disciplines remportant ainsi 10 grands combats et en perdra 1 aux poings contre un Thaïlandais du nom de Kannan Pai (un
Sagat en puissance).
Le saviez-vous ?
Suite au succès mondial de Street Fighter II, Mattel, fabriquant de poupées Barbie, a rapidement poursuivi Capcom pour
l'utilisation du nom de Ken, insistant sur le fait que les gens ferait la confusion entre le perso de Street Fighter et celui du petit ami
de Barbie. Pour éviter de nouveaux contentieux Capcom a donné un nom de famille à Ken... celui de Masters !
Street Fighter II : Les adaptations
Le saviez-vous ?
Dans les conversions consoles de SFII sur Megadrive et Super Nintendo, on peut
constater que le troisième mini-jeu de la version Arcade : Fire Barrels smashing
bonus ! a été simplement remplacé par l’épreuve Wall of Bricks bonus ! qui apparaît
dorénavant en tant que deuxième « bonus stage » sur consoles 16-bits. Ce challenge
de substitution consiste à détruire entièrement un mur de briques, morcelé en quatre
blocs, dans un délais de 40 secondes. Sur PC-Engine seuls deux « bonus stages »
sont présents sur les trois de l’Arcade car l’épreuve des barils enflammés a été
supprimée pour économiser de la place sur la petite hucard Nec pesant malgré cela pas
moins de 20 Mb (un record inégalé sur le support) ; l’adaptation de ce hit Capcom sur la
console CoreGrafX fut donc une véritable prouesse technique pour une 8-bits.
Contrairement à une conversion qui se veut le plus possible fidèle à l’original ; l’adaptation d’une oeuvre consiste à la transformer
en conservant uniquement la trame narrative. Voici un récapitulatif des différentes adaptations (souvent déroutantes parfois drôles)
concernant Street Fighter II.
• Street Fighter II - Pinball de Gottlieb (1993)
Fabriqué seulement à 5050 exemplaires, cet authentique flipper de la grande époque trouverait facilement sa place dans un musée
consacré au titre culte de chez Capcom. Intérêt HFF : 5/5
Flipper Street Fighter II Champion Edition (Flyer avec Chun-Li et 3 photos de la table de flipper)
• Strip Fighter II de Games Express (1993) sur PC-Engine (Hucard)
Version parodique, non approuvée par Capcom de Street Fighter II sur la console 8 bits de Nec. Choisissez votre combattante
parmi 6 héroïnes ultra sexy que vous devrez tour à tour affronter en versus... Pour les battre, servez-vous de coups spéciaux
largement pompés sur ceux des persos de SFII dont s’inspire le titre opportuniste et pour le moins racoleur de Games Express.
Néanmoins, techniquement, on a vu pire ! Intérêt HFF : 2/5
Strip Fighter II (reconnaissez-vous la petite soeur de Blanka ?)
• Street Fighter II - LCD de Tiger (1993/1994)
Des jeux électroniques qui deviennent rares car très recherchés par les collectionneurs. Intérêt HFF : 4/5
LCD Street Fighter II (La montre SFII et les 3 jeux LCD : Electronic SFII, Talking SSFII puis SSFII Barcodzz)
• Street Fighter II - Game Board de MB (1994)
A travers un jeu de plateau, sauvez l'humanité du redoutable bandit, Mister Bison ! Choisissez le pion représentant votre
combattant... Ensuite, lancez-vous dans une course à travers la map 3D à la poursuite des combattants ennemis du World
Warriors. Pour relever le challenge, faites rouler les dés spéciaux dans le Battle Arena. Chaque bataille gagnée vous donne plus
de force pour votre affrontement final contre Mister Bison. Lorsque vous serez assez puissant pour franchir la forteresse de M.Bison
pour l'ultime face à face, aurez-vous assez d’énergie pour le vaincre et devenir ainsi le plus fort des combattants. Intérêt HFF : 3/5
Street Fighter II Game Board (L’illustration de la boîte du jeu est plutôt cool)
• Street Fighter II - Ken Sei Mogura de Capcom/Togo/Sigma (1994) sur CPS2
Sorte de jeu de fête foraine du type "whack-a-mole" développé par Capcom et sorti uniquement en Asie. Le jeu se présente comme
n'importe quelle machine à cogner sur des taupes avec comme principal attrait d'utiliser le thème de SFII. Le joueur de gauche
assume Ryu et celui de droite incarne Chun-Li. La taupe est remplacée par Vega (aka Dictateur). Le but du jeu consiste à frapper
dessus physiquement avec des maillets au moment où il sort sa tête de l'un des six trous placés devant chacun des joueurs. Sur un
écran qui reprend pour décor le stage thaïlandais du jeu vidéo SFII remanié avec des personnages façon chibi, on peut constater
les dégâts infligés à l'ennemi en temps réel. Intérêt HFF : 2/5
Street Fighter II Ken Sei Mogura (La borne d’Arcade / Les taupinières / L’écran interactif)
• Street Fighter II - Ride de Showscan Entertainment (1999)
Uniquement projetée dans les cinémas dynamiques, l’attraction mettant en scène les combattants de SFII dans une aventure
inédite n’est malheureusement pas aussi fidèle à l’univers dont elle s’inspire qu’on pourrait le souhaiter... Cela ne ravira
certainement pas plus les fans que le spectateur lambda. Intérêt HFF : 1/5
• Typing Fighter II Plus de Apcom (2000) sur PC & Mac
Genre répandu au Japon, le Typing Game est censé vous apprendre à vous servir d’un clavier d’ordinateur tout en jouant. Un jeu
de frappe utile et pas bourrin, vous diront les futures secrétaires ! Mais en tant que hardcore gamer, ce style de divertissement
mécanique vous lassera bien plus vite que vous pouvez l’imaginer, une fois les épreuves terminées. Intérêt HFF : 3/5
Typing Fighter II (finalement, les graphismes restent très fidèles au jeu d’Arcade)
• Street Fighter II - Pachinko de Sankyo/ICS (2000/2001)
Après le flipper Street Fighter II, voici les jeux de pachinko (sorte de flippers japonais). Dispo uniquement en import sur PSone,
Fever4 Sankyo Kousiki Pachinko Simulator a été développé par International Card System et comme son titre l’indique c’est une
simulation qui s’inspire de machines bien réelles comme on peut en trouver seulement sur le sol nippon. Ce jeu vidéo se compose
de 9 modèles différents, dont trois sont sur Street Fighter II (modèles Fever Street Fighter II SP / GP / DX). Intérêt HFF : 2/5
Fever4 Sankyo Kousiki Pachinko Simulator (screenshots du jeu vidéo sur Playstation, sorti en 2001 au Japon)
• Street Fighter II - Pachislot de AristOcrat (2005)
Un jeu de hasard, encore une fois typiquement japonais, aux couleurs des world warriors. La quantité impressionnante de détails de
cette bluffante adaptation sous forme de pachislot propulse le joueur aussi fidèlement que possible dans l’univers de SFII. Une
magnifique pièce de collection pour les amateurs de pachislot et fans de Street Fighter II. Intérêt HFF : 5/5 Un intérêt que l’on ne
retrouve absolument pas dans la transposition de cette machine en jeu vidéo sorti la même année sur PS2 sous le nom de Slotter
Up Core 7 développé par Dorasu.
Street Fighter II Pachislot (la quintessence d’un vrai pachislot ne peut pas être simulée dans un jeu vidéo)
• Street Fighter Online - Mouse Generation de Daletto (2008) sur PC
Mis à part une maniabilité entièrement contrôlable à la souris, la principale originalité de ce cross-over usant de quelques
personnages de SFII se situe au niveau de la customisation ultra poussée de l’ensemble de ses combattants, un autre aspect
assez déconcertant de ce titre totalement atypique. Un vs fighting en total décalage avec les standards du genre. Intérêt HFF : 1/5
Street Fighter II : On en parle 20 ans après
Le saviez-vous ?
Dans SFII, des messages en russe sont dissimulés dans le background du
stage de Zangief... Tout d'abord le plus imposant 1 «!"#$%&"%'() (*+'$%',
-%')*» indique «Il est interdit aux enfants de regarder». Ensuite la plaque au
centre 2 «./0*"/0%» peut se traduire par «Attention» ou «Warning». Pour
finir le mot 3 «.12+-» sur les deux écriteaux au premier plan signifie «Exit».
Evénement : Street Fighter II 20ème Anniversaire.
Pour célébrer, comme il se doit, le vingtième anniversaire du plus emblématique représentant du genre VS Fighting ; Hyper Fighting
Fans s'est brièvement entretenu avec 4 protagonistes de la scène retro-fighting afin de revenir sur deux décennies d’une licence
impérissable qui commença à devenir ultra-populaire avec l’épisode Street Fighter II - The World Warrior qui proliféra assez
rapidement dans les salles d'arcade du monde entier, dés Mars 1991, sur support CPS.
Discussions autour du phénomène SFII, 20 ans après sa sortie :
1 - Entretien avec LVD... spécialiste de l’univers Street Fighter !
2 - Entretien avec Kayane... joueuse de la génération 90 !
3 - Entretien avec Ken Bogard... commentateur de VS Fighting !
4 - Entretien avec Pix'n Love... éditeur d'ouvrages sur le retrogaming !
1 - Entretien avec LVD... spécialiste de l’univers Street Fighter !
iFab [HFF] : Nombreux sont les internautes qui te considèrent comme une véritable encyclopédie vivante de Street Fighter... Il est
vrai que tu sembles intarissable sur le sujet. Comment est née cette passion infinie ?
LVD : En toute modestie, je pense m'y connaître pas mal en effet :-) Mais attention, je suis avant tout spécialiste de l'univers Street
Fighter, ses personnages, sa bande-son, son merchandising, ou toute anecdote concernant le jeu. Je suis complètement largué si
on parle uniquement de gameplay pur avec plein de termes abscons pour moi...
Ce que je peux dire, c'est que j'ai eu le coup de foudre en voyant le jeu pour la première fois (auto-pub inside: j'avais écrit un billet
sur mon blog à ce sujet http://blog.gamekult.com/blog/lvd/172208/Ma+rencontre+avec+Street+Fighter.html).
Bon, à l'époque beaucoup de monde est tombé raide dingue du jeu c'est vrai. La différence avec moi, c'est que cette passion des
débuts ne s'est jamais vraiment tarie, même 20 ans après. Pourquoi? Je pense qu'il y a 3 raisons :
1/un grand jeu reste un grand jeu, quel que soit son âge. Ok, SFII premier du nom est complètement dépassé au vu des standards
actuels, mais dans l'absolu ça reste un bon jeu.
2/quand j'aime vraiment quelque chose, ça dure toute la vie. L'intensité peut baisser, mais ça reste quand même. Et surtout je veux
TOUT connaître. Or, au vu de ce qui a été fait sur Street un jour ou l'autre, ça représente une masse phénoménale, et pour tout
trouver ça prend du temps, sans parler de ce dont je ne connais même pas l'existence...
3/dés le début, j'ai eu accès aux différents manga/anime sur Street, qui ont stimulé mon imaginaire, le prolongeant bien au-delà du
simple jeu (les premiers épisodes, c'était quand même pas bien développé hein...).
iFab : Un jour, un japonais m'a dit : « hey mec... Street Fighter c'est toute ma vie » et cela m'a presque effrayé sur le coup... mais
en discutant un peu plus avec lui, j'ai vite compris que cette dévotion semblait plus l'épanouir que tourner à l'obsession. Et toi
comment gères-tu cet attachement durable pour cette oeuvre vidéoludique, au quotidien ?
LVD : Certes, il ne se passe pas un jour sans que je ne pense/voie/entende du SF, mais ça n'a rien d'obsessionnel. Ca fait partie
de ma vie, c'est tout. Pour le japonais dont tu me parles, il faut bien comprendre qu'à l'époque, SFII a été un vrai phénomène de
société, qui ne s'arrêtait pas aux gamers. On pourrait faire une analogie avec la “fièvre” Pac-Man aux USA au début des années 80,
toutes proportions gardées. Si le monde du jeu vidéo/manga/cosplay/dojinshi/merchandising de personnages... sont ce qu'ils sont
aujourd'hui, c'est en partie à Street Fighter qu'on le doit.
iFab : Si tu devais résumer SFII en un seul mot... ce serait quoi pour toi ?
LVD : Chun-Li !!! Si on veut une réponse plus ou moins "sentimentale", je dirais : Amitié... car certains de mes meilleurs amis sont
aussi ceux avec qui j'ai passé le plus de temps sur le jeu.
2 - Entretien avec Kayane... joueuse de la génération 90 !
iFab [HFF] : La communauté pro-fighting te connaît essentiellement pour ton palmarès impressionnant de victoires à des tournois
sur la saga Soul Calibur. Mais depuis 2010 tu sembles t'investir avec un certain succès international dans SSFIV... alors peut-on
parler de véritable retour aux origines du genre ? D'autre part, puisque ce quatrième volet reprend énormément les bases de SFII ,
cela t'aura peut-être incité à rejouer à un ancien épisode de cette saga légendaire ?
Kayane : En effet, depuis la sortie de SSFIV je me suis mise sérieusement au jeu et j’ai été très surprise de voir que j’apprécie
autant le style 2.5D ! Je n’avais joué auparavant qu’à des jeux 3D avec Tekken, Dead or Alive puis plus particulièrement Soul
Caliburdes jeux de ma génération on peut dire. J’ai jouer à Street Fighter 2 rapidement quand j’avais peut-être 4 ans, du
coup j’en ai que de très très vagues souvenirs…
Avec la sortie de Street Fighter IV et ses graphismes en 3D, il y avait un tel buzz autour du jeu que j’ai voulu tester voir ce que ça
donnait, avoir mon avis sur le « pourquoi est-ce que la série est autant appréciée ? »…
Toutefois, ce n’est pas après mais avant la sortie de SFIV que j’ai voulu essayer un précédent volet de la saga, j’ai alors acheté le
SF2 HD Remix sur XBOX Live pour me mettre dans le bain. Et j’ai eu du mal avec les graphismes ! Mais je voulais voir la
command list de Chun-Li étant donné que les personnages gardent à peu près la même. Vu que c’était la première fois que je
touchais à un jeu 2D, j’ai été très déroutée. Ma réaction était : « Ben, y a que ça dans la command list ? C’est pas possible, y a
d’autres pages quand même ! Y a à peine 10 coups ! » Tellement j’ai été habituée aux jeux 3D les persos ont chacun entre une
soixantaine et une centaine de coups !
iFab : En cette année 2011, Street Fighter II The World Warrior fête ses 20 ans d'existence, tout comme toi d’ailleurs, qu'est-ce
que cela t'inspire ?
Kayane : Et bien, ça fait tout drôle de savoir qu’on a le même âge ! ;) En y réfléchissant, je trouve ça énorme l’ampleur que le jeu a
pris depuis. Et de voir que ça continue sur cette lancée même après tant d’années, ça fait vraiment plaisir. La scène du VS Fighting
est loin d’être terminée, tant qu’il y aura des producteurs de jeux de combat passionnés.
Vu que cet épisode (The World Warrior) est apparu l’année de ma naissance, je ne peux pas avoir la même nostalgie que les
joueurs qui ont dosé le jeu à cette époque. En revanche, j’ai cette nostalgie pour Soul Calibur, donc je peux comprendre.
Mais Street Fighter a été le 1er jeu de combat vraiment reconnu et tout le monde se souvient, même 20 ans après, de ses
personnages phares : Ryu, Ken, Chun-LiJ’ai pu le constater lors d’animations je jouai contre le grand public, et donc parfois
contre des gens qui ne sont pas des joueurs de jeux de combat, des parents etc., bien c’est obligé, ils connaissent au moins ces 3
là ! Ca, c’est énorme, parce que c’est la preuve que le jeu a marqué !
iFab : Si tu devais résumer SFII en un seul mot... ce serait quoi pour toi ?
Kayane : Le meilleur adjectif pour qualifier SFII serait « mythique » sans hésiter.
J’y ai surtout pensé lorsque j’ai vu l’engouement du public lors du Video Games Live 2010 quand ils ont passé un medley de Street
Fighter II, le seul jeu de combat dont ils ont fait une représentation. J’ai eu la chance de le voir en live à Paris, et l’ambiance était
vraiment exaltante dès qu’il y avait l’apparition d’un personnage du jeu !
Je considère que ça, ça en dit long sur la notoriété du jeu, je pense que c’est vraiment LA référence du jeu de combat, et il fait sans
aucun doute partie de ces jeux (tous genres confondus) qui ont le plus marqué toute une génération.
3 - Entretien avec Ken Bogard... commentateur de VS Fighting !
iFab [HFF] : C'est avec une virtuosité assez hors du commun que tu commentes des tournois de versus (principalement du Street
Fighter mais pas seulement) depuis maintenant plus de 2 ans sur YouTube avec une notoriété grandissante amplement méritée.
Tu te déplaces également dés que tu en as l'occasion un peu partout sont organisées des compétitions en Live afin de couvrir
les rencontres importantes de ta voix d'expert. En dehors du fait qu'il paraît évident que ta popularité n'a pas été usurpée, peut-on
en déduire, malgré tout, que c'est l'avènement de SFIV qui t'as soudainement propulsé sur le devant de la scène pro-fighting ?
Ken Bogard : Sincèrement je pense que cette notoriété que l'on me prête est très largement exagérée. Comparé à certains
commentateurs sur d’autres genres de jeux, je suis un NAIN. Pour le moment je pense que je suis juste le seul à faire ce que je fais
et que donc on fait naturellement appel à moi pour venir commenter les tournois Live. Appels auxquels je suis bien entendu ravi de
répondre.
SFIV a bénéficié d'une campagne de promotion géante, j'ai surfé sur la vague de celle-ci, je suppose ! Mon but était (et est toujours
d’ailleurs) avant tout de montrer l'intérêt du versus fighting de haut niveau à un plus large public, j'espère au moins avoir réussi à
faire cela pour une poignée de personnes. J'insiste encore mais, le véritable intérêt des vidéos que je diffuse sur internet, ne se
résume pas à ma prestation phonique, ce sont le jeu et les joueurs qui priment en définitive. J'essaye juste de les mettre en avant
du mieux que je peux. La notoriété c'est eux qui en profitent, et c'est eux qui méritent d'en profiter. Moi je ne suis qu'une voix. Quant
à savoir si ma popularité (qui est à mon avis bien relative) n'est pas usurpée ; je laisse le soin aux gens d'en juger par eux même...
iFab : Sachant que tu clames haut et fort que ton versus préféré continue d'être Super Street Fighter II X... les 20 ans de l'épisode
initial "The World Warrior" doivent forcément t'évoquer plein de souvenirs captivants ! Une anecdote ou un fait particulièrement
marquant à ce sujet ?
Ken Bogard : J'ai reçu SFII WW sur Super NES pour mes 8 ans et je ne m'en suis jamais vraiment remis. Par la suite, je me suis
sciemment privé d'aller manger à la cantine pour utiliser mon argent dans les bornes SFII' de mon patelin.
Quand j'avais 10 ans, je suis allé en Andalousie pour les vacances, dans les sous-sols de l'hôtel où nous étions descendu, il y avait
une borne SFII Rainbow Edition... Je n'y connaissais rien à l'époque et je trouvais le jeu trop fou avec Ryu qui envoyait des boules
plein l'écran en faisant un dragon punch. C'était juste complètement n'importe quoi. Je me souviens avoir dépensé tout mon argent
de poche pour boucler le « mode Arcade » en solo avec 1 seul crédit. J'ai finalement réussi à le terminer avec Dictateur en ne
faisant que des psycho crusher. Je crois bien que c'est la première fois j'ai réellement pris conscience du non-intérêt total de
jouer à ce genre de jeu contre le CPU. Quelques années plus tard, j'ai appris que c'était en fait une version hackée de SFII’ CE qui
n'était en rien officielle... J'ai alors réalisé à quel point je m'étais fait avoir à l'époque.
iFab : Si tu devais résumer SFII en un seul mot... ce serait quoi pour toi ?
Ken Bogard : Immortel ! Pour moi SFII a posé toutes les bases fondamentales, comme l’ensemble des bases qui définissent les
autres genres, elles sont immortelles. Street Fighter II c'est ça ! Vu que ça reste le premier véritable versus fighting au monde, ce
titre continuera autant que Pong, Pac-Man, Space Invaders et bien d’autres de perdurer comme une référence à jamais dans
l’histoire du jeu vidéo. Ce jeu a révolutionné l'industrie de l’Arcade et continue encore aujourd'hui à marquer l'univers vidéoludique
de son empreinte.
4 - Entretien avec Pix'n Love... éditeur d'ouvrages sur le retrogaming !
iFab [HFF] : Selon vous, 20 ans après sa sortie, reste t-il encore véritablement des secrets et des anecdotes inédites à révéler sur
la série Street Fighter II ?
Marc Pétronille [Pix’n Love Editions] : Assurément ! Au-delà des nombreuses anecdotes connues de tous, il est évident qu'un
long entretien avec l'équipe de développement à l'origine du jeu nous permettrait de découvrir l'envers du décor et de récolter tout
un tas d'infos encore tenues secrètes. Notre entrevue avec Takashi Nishiyama, père du premier Street Fighter, nous a par
exemple permise de revenir aux origines de cette incroyable licence et d'apprendre, en outre, que la forme primitive de Street
Fighter découlait du beat'em all Spartan X d'Irem ! Ou encore de dévoiler au grand jour la participation d'Atari quant à l'élaboration
de la borne d'arcade et le développement des fameux capteurs de pression propres à la machine de Capcom...
iFab : Est-il envisageable de voir paraître, dans un futur plus ou moins lointain, un mook entièrement consacré au phénomène
Street Fighter II aux éditions Pix'n Love ?
Marc : L'idée nous trotte sérieusement dans la tête depuis un bon bout de temps ! Revenir sur la genèse de ce titre mythique nous
paraît primordial... "Wait and see" comme on dit !
iFab : Si vous deviez résumer SFII en un seul mot... ce serait quoi pour vous ?
Marc : UL-TI-ME !
Le saviez-vous ?
Avec pas moins de 6 300 000 unités écoulées, rien que sur SNES, SFII - The World Warrior figure, encore à ce jour, dans le
top 50 des jeux les plus vendus de tous les temps... Il trône précisément à la 48 ème position du classement mondial !
Fin du Round 2 | All About Street Fighter II (best of)
A suivre…
Round 3 | Capcom World
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